Ne pas sacrifier des réformes importantes sur l’autel du budget

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Ne pas sacrifier des réformes importantes sur l’autel du budget

Le budget 2026 du gouvernement fédéral n’est toujours pas sur les rails. Le premier ministre s'est même rendu chez le Roi pour que celui-ci lui accorde un délai qui court aujourd’hui jusque Noël. En cause, des blocages persistants entre les partis qui composent la majorité Arizona et la façon d’arriver à l’objectif de 10 milliards de réduction du déficit.

Nouvelles taxes, augmentation de taxes existantes, saut d’index, augmentation générale de la TVA ou sur certains services ou produits, baisse de dépenses. Toutes les propositions sont sur la table du premier ministre De Wever et du kern sans qu’il ne soit pour le moment possible de trouver un accord.

Le SNI est bien conscient de la difficulté de cette tâche et de l’absolue nécessité de réduire le déficit de l’état. Cependant, le SNI met également en garde. Dans un précédent édito, nous avions par exemple déjà prévenu des conséquences désastreuses que pourrait avoir une hausse de la TVA sur certains secteurs.

Aujourd’hui les négociations patinent et retardent le processus parlementaire avec le risque de sacrifier des réformes très importantes pour l’économie et les entreprises, singulièrement les indépendants et les PME, sur l’autel du budget !

C’est malheureusement déjà le cas. En effet, certaines réformes, pourtant cruciales pour de nombreuses entreprises ne pourront plus votées à temps pour être mises en œuvre dès le 1er janvier comme c’était initialement prévu. Pensons aux mesures de flexibilisation du marché du travail comme un plus grand nombre d’heures supplémentaires ou la réduction de la période de nuit C’est également le cas pour la limitation du préavis légal à 52 semaines.

Ce gouvernement a décidé dans sa déclaration de politique générale et dans son accord d’été de réformes quasiment sans précédent et depuis longtemps réclamées par les indépendants et les PME. Ils ne peuvent pas aujourd’hui à nouveau être les victimes de combats d’ego. Chacun devra mettre de l’eau dans son vin. C’est là qu’on reconnaîtra les hommes et femmes d’état.

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Cet article est issu de l'édition du 13 novembre 2025 de notre magazine L'Indépendant.
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