Le gouvernement étend les flexi-jobs à tous les secteurs, avec un revenu annuel maximal porté à 18.000 €, tout en maintenant les conditions attractives pour employeurs et salariés.
La réforme permettra de recourir aux flexi-jobs dans l'ensemble des secteurs, tout en respectant les règles applicables aux professions protégées. Les conditions attractives sont maintenues: la cotisation patronale reste fixée à 28 % et le revenu annuel maximum est même porté à 18.000 euros, au lieu de 12.000 euros aujourd'hui.
L’interdiction de prester un flexi-job dans une entreprise liée sera supprimée pour les travailleurs à temps plein.
Les partenaires sociaux conservent la possibilité de ne pas appliquer les flexi-jobs en tout ou partie dans un secteur (opt out). L'avant-projet de loi ouvre également la possibilité de limiter le volume de flexi-jobs à un pourcentage du travail total dans le secteur de soins et de l'accueil d'enfant. Les secteurs qui avaient choisi un "opt out" ont été recontactés pour savoir s'ils maintenaient leur choix, jusqu'à présent deux ont répondu positivement (pompes funèbres, et gestion d'immeubles et travailleurs domestiques).
L'entrée en vigueur est attendue avant l'été 2026.
