Le SNI se réjouit de l’accord du gouvernement fédéral autour du retour de la période d’essai. « C’est une revendication que le SNI portait depuis longtemps. Cela permettra aux PME de s’engager plus facilement dans le processus de recrutement en ayant moins de crainte de se tromper ».
Le gouvernement fédéral vient d’annoncer s’être accordé sur le retour en 2026 de la période dite d’essai. « Une fameuse épine hors du pied de nombre d’employeurs ! », s’enthousiasme le SNI. « Depuis sa disparition, le SNI n’avait jamais cessé de réclamer son retour ». Cette disposition avait en effet été abrogée 2014. Son retour était inscrit dans l'accord de coalition conclu par l'Arizona.
« La disparation de cette disposition avait constitué depuis 10 ans un frein au recrutement pour les employeurs, surtout pour les PME. En effet, beaucoup réfléchissaient à deux fois avant d’engager, craignant de se tromper dans le choix de leur collaborateur », poursuit le SNI.
« Avec la réinstauration de la période d’essai, si, dans les six mois suivant l’engagement, l’employeur constate que le travailleur ne convient pas pour le job ou que le salarié ne se retrouve pas dans cet emploi, chacun pourra mettre fin de commun accord au contrat moyennant un simple préavis d’une semaine. C’est plus facile pour toute le monde ».
Selon le SNI, cette mesure donnera la possibilité à nos PME de continuer à grandir. « Sans cette épée de Damoclès au-dessus de leur tête, elles hésiteront moins à engager ! ».
Le SNI rappelle par ailleurs deux autres de ses revendications en matière d’emploi. Un retour de la mesure ‘zéro coti’ comme elle avait été initialement conçue et la possibilité pour des chômeurs de travailler pour quelques heures en flexi-job. « Ce serait un premier pas pour un retour vers le travail », conclut le SNI.
