
Le SPF Economie a entamé une collaboration avec le Centre pour la Cybersécurité Belgique (CCB), lequel développe une méthodologie collaborative qui permet d'intervenir plus rapidement contre les sites web peu fiables.
Cette approche a déjà été utilisée pour 30 sites web, ce qui a permis d'alerter près de 25.000 personnes à temps, précisent mardi le CCB et le SPF Economie dans leurs communiqués.
« Grâce à cette nouvelle méthode, nous pouvons désormais réagir rapidement dans les cas graves (lorsqu'il continue à y avoir des victimes) », explique le SPF Economie. « Les visiteurs de sites web trompeurs sont alors redirigés vers une page d'avertissement du SPF Economie et de Safeonweb. En attendant la suite de l'enquête, le site web n'est donc pas fermé, mais les visiteurs ne peuvent plus y accéder, ce qui permet d'éviter de nouvelles victimes ».
Outre la redirection vers la page d'avertissement, le SPF Economie s'attaque également aux entreprises derrière ce type de sites web par le biais de communications publiques.
Si les infractions ne cessent pas, le nom du site web et de l'entreprise suspects sont publiés sur le site web du SPF Economie. Des informations sur les infractions constatées, les pratiques sous-jacentes et les moyens utilisés pour commettre ces infractions peuvent également y être ajoutées. La page Facebook ‘Stop Arnaque’ est également utilisée pour diffuser ces informations. Les victimes potentielles sont averties et une pression supplémentaire est exercée sur les entreprises pour qu'elles respectent les règles et procèdent aux adaptations nécessaires.
Dès qu'une entreprise met son site web en conformité et prouve qu'elle ne pratique plus ces pratiques préjudiciables, son nom est supprimé de toutes les communications. Si le site web avait été bloqué, il est à nouveau rendu accessible aux clients.
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Cet article est issu de l'édition du 18 septembre 2025 de notre magazine L'Indépendant.
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