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Archives de presse

Communiqués de presse

Une première semaine des soldes dramatique: les mauvaises ventes continuent

Bruxelles, le 7 août 2020 - La première semaine des soldes est dramatique pour le commerce de détail. C'est ce qui ressort des chiffres du SNI. La majorité des détaillants (65%) constatent une baisse de 35 à 40% par rapport à la première semaine des soldes de l'année dernière. Christine Mattheeuws, présidente du SNI : « La cause principale est bien entendu les mesures sanitaires plus strictes : obligation de faire ses achats dans un délai de 30 minutes et d’être seul. Tous les commerçants font réellement tout ce qu'ils peuvent pour que les clients puissent faire leur shopping en toute sécurité. C'est pourquoi nous continuons à demander la permission de faire ses achats avec les gens de sa bulle ». Le SNI demande également des mesures financières supplémentaires pour le secteur afin d'apporter une solution à l'important stock d'invendus.
 

Faire son shopping en toute sécurité avec sa bulle 

Lors de la première journée des soldes samedi dernier, on pouvait déjà constater des rentrées inférieures de 50% à celles de l'année dernière. Une enquête menée par le SNI montre que ce chiffre est resté presque aussi mauvais pendant toute la première semaine. « C'est vraiment très mauvais », s’inquiète Christine Mattheeuws. « Pendant la première semaine des soldes, les ventes ont été inférieures d'environ 40% à celles de la même période l'année dernière. Nous constatons également que les villes et les grandes rues commerçantes ne se portent pas aussi bien que les magasins locaux qui ne sont pas situés dans une rue commerçante très fréquentée ».  
« Selon les commerçants, les raisons principales sont les nouvelles limitations : obligation de faire ses achats dans un délai de 30 minutes et d’être seul. Le fait qu'il n'y ait pas de fête et qu’il y ait toujours  beaucoup de télétravail ne joue également pas en faveur des magasins de mode ». Le SNI souligne à nouveau que tous les détaillants prennent des mesures de sécurité très strictes. « Ils proposent du désinfectant partout, réorganisent leurs locaux et séparent les vêtements qui ont été essayés. On peut donc faire son shopping en toute sécurité ! », insiste Christine Mattheeuws. « Nous demandons dès lors à nouveau au gouvernement de rendre possible le shopping avec les gens de sa bulle ».


Soyez enfin clairs! 

Le SNI met également en avant d'autres causes. « La communication autour du coronavirus a été peu claire dès le départ. Les politiciens et les scientifiques n’ont souvent pas été sur la même longueur d’onde. Ces derniers temps, nous avons constaté que les scientifiques ne sont même plus d’accord entre eux, y compris sur le thème du shopping. Cela crée de l’ambiguïté et surtout, dans de nombreux cas, de la peur. Soyez donc enfin clairs et sans équivoque ! », demande Christine Mattheeuws. 
La même enquête montre également que les gens ont souvent peur de l'automne et reportent donc leurs achats. « Les consommateurs indiquent qu'ils limitent ou reportent leurs achats par crainte des conséquences économiques potentielles pendant l'automne. Certaines personnes craignent de perdre leur travail ou du moins de voir leurs heures réduites ». 

Faites vos achats maintenant pour sauver le secteur 

Le SNI incite chacun à aller faire son shopping en toute sécurité. « Il y a beaucoup de bonnes affaires à faire et les commerçants font beaucoup d'efforts avec des pourcentages de remise de 50 % en moyenne. Si nous voulons éviter qu'un commerçant sur cinq ne fasse faillite d'ici la fin de l'année, nous devons les soutenir dès maintenant ».  
« Enfin, nous demandons au gouvernement de prendre des mesures financières supplémentaires afin que les commerçants puissent faire face aux importants coûts dus aux stocks et aux loyers très élevés », conclut la présidente du SNI.

Un tsunami de faillites risque de nous submerger : « des mesures de soutien à long terme sont nécessaires »

Bruxelles, le 6 août 2020 – « Des mesures de soutien plus nombreuses et à long terme sont nécessaires pour sauver nos entreprises saines ». C'est la réponse du SNI aux chiffres de faillites attendus pour le troisième trimestre 2020. En temps normal, quelque 10.000 entreprises font faillite chaque année, mais les experts prévoient maintenant qu'entre le troisième trimestre 2020 et le troisième trimestre 2021, il y en aura environ 16.600. C'est une augmentation de près de70 %. « De nombreuses entreprises et de nombreux secteurs ont été gravement touchés par la crise du coronavirus et ne survivent actuellement que grâce aux mesures de soutien. Il est impératif que ces entreprises, qui sont en bonne santé, continuent à recevoir un soutien financier important et à long terme, sinon nous serons confrontés à un tsunami de faillites », explique Christine Mattheeuws, présidente du SNI.

Le calme avant la tempête

En 2019, selon les chiffres de Trends Business Information, 7.140 faillites ont été enregistrées au cours des six premiers mois de l’année. En 2020, il y en avait 5.029. Cela représente une diminution de 30%. Mais, selon Christine Mattheeuws, ce n'est que le calme avant la tempête. « Jusqu'au 17 juin, le moratoire sur les faillites était en vigueur, empêchant un créancier de poursuivre un débiteur en justice pour que soit prononcée la faillite. Il est par conséquent logique que les chiffres aient été plus bas durant cette période. De plus, en ce moment, nous sommes dans la pause estivale qui, traditionnellement, va aussi de pair avec une diminution du nombre de faillites ».

« Le moratoire n'est désormais plus en vigueur et nous verrons le nombre de faillites augmenter progressivement. Lors d’une année normale, nous enregistrons quelque 10.000 faillites, nous en attendons 16.600 cette année. Selon Christine Mattheeuws, les secteurs sensibles aux faillites, en particulier, risquent d'être durement touchés. « La construction, le commerce de détail et de l’horeca ont toujours été très vulnérables à la faillite. Aujourd'hui, ils sont menacés d'un bain de sang si aucune mesure de soutien supplémentaire ne suit ».

Un soutien financier à long terme nécessaire

« Les entreprises peuvent actuellement compte sur de nombreuses mesures de soutien telles que le droit passerelle, le chômage temporaire de leur personnel et diverses mesures de soutien fiscal et financier. Le gouvernement a agi à cet égard bien et rapidement. Cependant, il est maintenant très important de développer le soutien à plus long terme. De nombreuses entreprises sont gravement malades financièrement et ne peuvent survivre que grâce à ces mesures de soutien. Une fois que ces dernières auront été réduites ou supprimées, les entrepreneurs devront s’en sortir seuls, ce qui ne sera pas possible pour beaucoup d'entre eux au vu des faibles chiffres d'affaires », poursuit Christine Mattheeuws. 

Selon le SNI, de plus en plus d'entrepreneurs éprouvent également des difficultés à payer les factures de leurs fournisseurs dans les délais. Cela risque de causer un dangereux effet domino qui pourrait déclencher des faillites en cascade.

« Nous devons aider les entreprises saines à sortir des effets du coronavirus, c'est pourquoi nous avons besoin de mesures de soutien plus nombreuses et plus longues », conclut la présidente du SNI.

Pas la grande affluence pour le premier jour des soldes. Le SNI appelle le gouvernement à donner la possibilité de faire du shopping avec sa bulle


Bruxelles, le 1er août 2020 - Comme prévu, la première journée des soldes, cette année postposés, n'a pas provoqué une ruée majeure dans les magasins comme c’est souvent le cas les autres années. Selon des chiffres du SNI le chiffre d'affaires est deux fois moins élevé qu'au début des soldes de l'année dernière. « Le printemps était déjà particulièrement mauvais à cause du coronavirus.  Maintenant que les règles ont été renforcées, de sorte que les achats ne sont autorisés que pendant 30 minutes au maximum et doivent être faits seuls, cela freine les achats. Cependant, il est impératif que les clients continuent à faire leur achat en toute sécurité. « Si nous voulons éviter qu'un magasin sur cinq n'arrive pas à la fin de l'année, il faut changer rapidement les règles », réagit Christine Mattheeuws. « Les soldes, ça se fait avec son partenaire, avec ses enfants ou avec ses amis, alors faisons l'analogie avec l’horeca    pour nous permettre de faire du shopping avec notre bulle ». Le SNI demande des mesures financières supplémentaires pour le secteur afin d'apporter une solution à l'important stock d'invendus et aux loyers. En effet, il est déjà écrit dans les étoiles que les soldes seront moins bonnes que l'année dernière ; les commerçants n'auront dès lors pas assez d'argent pour payer la nouvelle collection à l'automne.


Pas de grand succès pour le premier jour des soldes en raison de règles sévères

« En temps normal, le premier jour des soldes est synonyme de grande affluence », explique Christine Mattheeuws du SNI. « Mais cette année, compte tenu des circonstances et des nouvelles mesures plus sévères, nous ne nous attendions pas à la grande foule en ce premier jour ». C'est ce qui s'est d’ailleurs avéré être le cas aujourd'hui. Selon le SNI, le chiffre d'affaires dans la plupart des villes est inférieur d'environ 50% à celui du début de l'année dernière. « Beaucoup de gens aiment faire du shopping entre amis, avec ses enfants ou son partenaire pendant les soldes et flâner dans les magasins. En raison des mesures plus strictes, cela n'est plus possible ». Si nous voulons éviter qu'un magasin sur cinq ne doive fermer ses portes avant la fin de l'année, ces règles doivent être rapidement adaptées. « Si la consommation est autorisée avec la bulle dans l’horeca, pourquoi pas dans le secteur du commerce de détail ? », explique Christine Mattheeuws.


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« J'appelle vraiment les clients à soutenir autant que possible les commerçants locaux. Ils sont les mieux à mêmes à pouvoir assurer la possibilité d’un shopping en toute ».
En raison de ce printemps catastrophique dû aux circonstances, 85% des commerçants ont encore davantage de stock que l’année dernière. « Il y aura donc beaucoup de bonnes affaires à faire. Les rabais accordés le premier jour des soldes sont en général de l'ordre de 30 %, mais aujourd’hui, les ristournes sont nettement plus importantes, 40% en moyenne, allant jusqu'à environ 50 % ».


Des mesures supplémentaires nécessaires

Quelque 77% des commerçants se montrent pessimistes et s'attendent à des soldes  en recul par rapport aux autres années. « Si le gouvernement veut augmenter les chances de survie du secteur de la vente au détail, il doit, en plus d'adapter les règles, prévoir une compensation financière pour les stocks importants qui seront encore là à la fin des soldes et pour les loyers très élevés », conclut Christine Mattheeuws.

« Les indépendants vont être les victimes indirectes des nouvelles mesures du CNS »

Bruxelles, le 27 juillet 2020 – Le Conseil National de Sécurité s’est réuni aujourd’hui dans l’urgence. Le SNI prend acte de ces décisions mais les regrette. « Nous sommes bien entendu absolument conscients de la nécessité de casser au plus vite ce rebond de l’épidémie mais les entrepreneurs ne peuvent pas en être les victimes indirectes. » L’organisation de défense des indépendants songe ainsi à l’impact sur les exploitants horeca ou les traiteurs qui vont être directement touchés par la réduction de la bulle sociale à 5 personnes. « L’événementiel manquait toujours de perspectives et de possibilités réelles ; la diminution de moitié des personnes autorisées dans les événements va être le coup de grâce pour de nombreux entrepreneurs qui s’en sortaient à peine ». Il en va de même pour le retour en arrière dans les magasins. « C’est une catastrophe pour les commerces à quelques jours du début des soldes ». Le SNI regrette enfin à nouveau les problèmes d’incohérences, notamment entre fêtes foraines considérées comme événements et parcs d’attractions.

Les indépendants victimes indirectes

Les chiffres des contaminations au Covid-19 sont fortement repartis à la hausse ces derniers jours. Le Conseil National de Sécurité s’est donc réuni ce lundi dans l’urgence. Le SNI prend acte de ces décisions mais les regrette. « Nous sommes bien entendu totalement conscients de la nécessité sanitaire absolue de casser au plus vite le rebond épidémiologique », constate le SNI. « Cependant, les indépendants vont être les victimes indirectes de ces mesures alors qu’ils font tout leur possible pour se conformer aux règles en vigueur. »

Horeca, traiteurs, événementiel, forains

L’organisation de défense des indépendants pointe aussi plusieurs exemples. Ainsi, selon le SNI, les exploitants horeca et les traiteurs notamment seront directement touchés par la réduction de la bulle sociale à 5 personnes en plus de la cellule familiale. « Il était déjà compliqué d’organiser un mariage dans les circonstances actuelles, ce sera maintenant impossible vu le nombre maximum de 10 personnes ».

« L’événementiel manquait toujours de perspectives et de possibilités réelles ; la diminution de moitié des personnes autorisées dans les événements va être le coup de grâce pour de nombreux entrepreneurs qui s’en sortaient à peine ». Par ailleurs, qu’en est-il du traitement qui risque d’être différent entre, d’un côté, un fête foraine et un parc d’attractions ? « Si l’on entend les décisions du CNS, les kermesses pourraient être limitées à 200 personnes voire être tout simplement annulées par décision d’un bourgmestre. C’est déjà le cas pour la Foire du Midi. C’est une véritable catastrophe pour ces dizaines d’indépendants. Et pourtant, de l’autre côté, les parcs d’attraction sont eux autorisés à recevoir de nombreuses personnes en leur sein… »

Commerces, une catastrophe à l’approche des soldes

Les soldes ont été reportés cette année au 1er août. Après plusieurs mois de fermeture obligatoire, ils devaient permettre aux commerçants de pouvoir se défaire d’une partie de leurs stocks. « Aujourd’hui, le retour à l’imposition du shopping à une seule personne et une limitation à 30 minutes va être là aussi une catastrophe pour nombre de commerces. Les soldes constituent souvent un moment de shopping de détente à plusieurs. Cela ne sera pas permis. » Selon le SNI cela va encore fragiliser un secteur qui se remet à peine du lockdown et où le chiffre d’affaires est encore loin d’être revenu à la normale. « Il faut vraiment craindre une vague de faillites », conclut le SNI.

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