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Archives de presse

Communiqués de presse

Le SNI soutient l’idée d’imposer le port du masque dans les magasins: « si ça peut éviter un deuxième lockdown, il faut le faire »

Bruxelles, le 23 juin 2020 - Le Conseil de sécurité se penchera demain sur la question du port obligatoire du masque dans les magasins. « Si cela peut nous permettre d'éviter un deuxième lockdown et d'assouplir d'autres mesures, comme un maximum de 30 minutes dans le magasin ou un client par 10 m², alors nous y sommes favorables », explique Christine Mattheeuws, du SNI. « Nous devons nous protéger les uns les autres et le port du masque n’est qu’un petit effort pour nous sauver d'une autre crise sanitaire. Le port d'un masque devrait devenir autant que possible un automatisme pour tous. Chacun doit faire preuve de bon sens. Cela s'applique aussi bien dans les magasins que partout ailleurs ».

De la clarté pour tout le monde 

Le SNI est favorable à l'idée de rendre obligatoire le port du masque buccal dans les magasins. « Si cela améliore effectivement la sécurité et nous permet d'éviter un deuxième lockdown, alors nous devrions le faire. Le SNI espère que d'autres mesures seront également assouplies, telles que la limite de 30 minutes dans le magasin ou d'un client par 10 m², car ces mesures limitent le comportement d'achat. Or, de nombreux magasins sont déjà en difficulté. Exiger que tout le monde porte un masque buccal peut également permettre aux clients de se sentir plus en sécurité dans les magasins et d'oser faire davantage de shopping. Les commerçants éprouvent déjà de gros problèmes. Il faut donc nous assurer que les liquidités reviennent. Pour le moment, les clients font ce qu’ils veulent et cela cause frustration et incertitude ».

« Une question de bon sens »

« Le port du masque devrait devenir automatique pour tout le monde », ajoute Christine Mattheeuws. « Certaines recommandations sanitaires doivent être assouplies tant pour notre santé mentale que pour notre santé économique, mais cela n'est possible que si chacun fait preuve de bon sens. Porter autant que possible un masque en est un exemple. Et cela vaut aussi bien dans les magasins que dans les parcs ou autres lieux où des groupes se réunissent ». 

« En outre, c'est un rappel visuel : il y a toujours une forme de pression sociale. Les gens se regardent et suivent l'exemple des autres. Davantage de masques dans la rue fera prendre conscience aux gens que le COVID-19 n'a pas encore disparu. Cette crise ne doit pas se reproduire. C'est pourquoi le SNI en appelle à la responsabilité de chacun. Un masque buccal fait partie de la nouvelle normalité ».

Le SNI déçu de l’approbation de la proposition de loi sur les délais de préavis durant la période de Covid-19.

Bruxelles, le 12 juin – La Chambre a validé hier soir la proposition de loi visant à suspendre les délais de préavis durant la période de chômage temporaire pour cause de force majeure si le préavis émane de l’employeur. Cela signifie que l'employeur devra faire exécuter ou payer la période de préavis même si le licenciement est une conséquence du Covid 19. Un nouveau coup dur pour de nombreux employeurs qui sont déjà financièrement accablés par la crise. Même si le la loi n’a pas d’effet rétroactif au 1er mars et ne s’applique donc pas à ceux dont le préavis de licenciement est déjà expiré, l'approbation de cette loi est une épine dans le pied de nombreux employeurs. A quoi cela sert-il de soutenir les entrepreneurs, d'une part, par toutes sortes de mesures et, d'autre part, de quand-même les obliger à payer un délai de préavis ?


La Chambre des Représentants, réunie en séance plénière, a validé hier soir une proposition de loi du SPA visant à suspendre les délais de préavis durant la période de chômage temporaire pour cause de force majeure si le congé émane de l’employeur. Cela signifie que l'employeur devra faire exécuter ou payer la période de préavis même si le licenciement est une conséquence du Covid 19. Le SNI s’était déjà exprimé avec véhémence contre cette proposition lors de son passage en Commission des Affaires Sociales il y a quelques semaines. 

« Il faut croire que les députés ne comprennent pas les difficultés économiques auxquelles doivent faire face en ce moment les entrepreneurs », se lamente Christine Mattheeuws, présidente du SNI. Même si le SNI se réjouit que le point le plus sensible de la proposition, à savoir la rétroactivité au 1er mars de la loi, ait été retiré suite à l’avis négatif du Conseil d’état, il se montre néanmoins très déçu de ce vote favorable.

Pour le SNI, cette proposition de loi risque de causer des problèmes à de nombreux patrons de PME qui sont extrêmement touchés par les conséquences économiques de la crise du coronavirus. La présidente du SNI rappelle en outre qu’un employeur ne licencie jamais par plaisir. « Cela constituera une punition pour toutes ces entreprises qui doivent licencier de bonne foi du personnel afin de garder la tête hors de l’eau et qui n'ont pas ou trop peu de moyens pour payer la période de préavis qui doit encore être effectuée après la suspension. Beaucoup de PME et de TPE peinent à s’en sortir financièrement suite à la crise. A quoi cela sert-il de soutenir les entrepreneurs, d'une part, par toutes sortes de mesures et, d'autre part, de quand-même les obliger à payer un délai de préavis ? Cette loi va encore augmenter la précarité chez nombre d’entre eux », conclut amère Christine Mattheeuws.

Le SNI se réjouit des propositions du superkern: “Des propositions importantes pour donner de l’oxygène à nos entrepreneurs

Bruxelles, le 06 juin 2020 – Le kern et les présidents des 10 partis qui soutiennent le gouvernement se sont réunis en superkern ce samedi pour discuter et acter un paquet de nouvelles propositions de mesures de soutien pour les indépendants et les PME. Le SNI se réjouit de ces mesures qui devront donner de l’air aux entrepreneurs très durement touchés par la crise du coronavirus. « Les prolongations du droit-passerelle et du chômage temporaire sont totalement logiques dans la mesure où tous les secteurs n’ont pas encore pu rouvrir », explique Christine Mattheeuws, présidente du SNI. Le SNI est heureux de l'extension du droit-passerelle aux secteurs en difficulté comme l'horeca qui subissent (ou subiront) une perte de chiffre d'affaires malgré le redémarrage, car sans cette aide les exploitants risquent de fermer à nouveau leur entreprise pour pouvoir encore bénéficier du droit-passerelle.  « Il s'agit d'un paquet important de mesures de soutien, mais il y a place pour d'autres mesures : pensons à une solution à part entière pour les loyers et les quantités d'achat obligatoire aux grandes brasseries. En outre, on ne sait pas encore très bien ce que l'on entend par ‘entreprises en difficulté’ : s'agit-il, par exemple, aussi des commerces ? » Enfin, le SNI veut des prêts sans intérêt pour donner plus d'oxygène aux entrepreneurs. 

Des décisions très attendues

Ce samedi a eu lieu un nouveau ‘super kern’. Les principaux ministres du gouvernement fédéral et les présidents des 10 partis qui accordent leur confiance au gouvernement Wilmès se sont réunis pour discuter et acter toute une série de mesures de soutien très attendues par les indépendants et les PME. Selon Christine Mattheeuws, présidente du SNI, toutes ces mesures donneront un certain oxygène aux nombreux entrepreneurs très durement touchés par les effets de la crise du coronavirus. « Ce sont souvent de très belles avancées pour les indépendants mais il y a encore du pain sur la planche ! »

« La baisse de la TVA dans l’horeca à 6%, les prolongations du droit-passerelle et du congé parental pour les indépendants jusque fin aout ainsi que du chômage temporaire des salariés jusque fin décembre étaient totalement dans l’ordre des choses dans la mesure où tous les secteurs n’ont pas encore pu rouvrir », explique la présidente du SNI. « Il en va de même pour la dispense partielle de précompte professionnel pour les 3 prochains mois ».

Extension du droit-passerelle

Christine Mattheuws est particulièrement heureuse d’une nouvelle annonce : le droit-passerelle spécial pour les entrepreneurs dont le chiffre d’affaire reste sensiblement inférieur à la normale malgré la réouverture. « Il sera désormais possible pour certains qui ont dû attendre longtemps avant de pouvoir rouvrir de combiner ce droit-passerelle avec des revenus limités. C’est un vrai et bon incitant pour des entrepreneurs qui hésitaient à reprendre leurs activités parce que ce ne serait pas rentable. » Mais quelle sera la définition d’entreprises en difficultés ? S’agira-t-il également de commerces qui souffrent eux aussi toujours de pertes de chiffre d’affaires ? 

Des manquements

Le SNI pointe malheureusement quelques manquements. « Ainsi, en matière bancaire, rien n’a été dit à propos de crédits sans intérêts qui seraient une véritable bouée de sauvetage pour beaucoup. La définition d’une entreprise viable doit également être revue. Ainsi, davantage d'entrepreneurs pourraient avoir accès aux crédits. Une entreprise peut en effet parfois avoir des problèmes financiers temporaires sans que sa viabilité à long terme ne soit remise en cause ». 

En ce qui concerne l’horeca, le SNI regrette qu’aucune mention n’ait été faite d’une diminution de l’obligation d’achat qu’impose les brassiers aux établissements, principalement aux cafés et aux bars.

Enfin, « la question des loyers n’a malheureusement pas été abordée. Or, c’est précisément l’un des postes de charges les plus importants pour de nombreux indépendants. Une solution doit être rapidement trouvée », conclut la présidente du SNI.

Le Conseil National de Sécurité oublie la santé économique des secteurs concernés par cette phase « Il est incompréhensible que l’on ne donne pas immédiatement une perspective économique 

Bruxelles, le 03 juin 2020 - Depuis quelques semaines, il apparaissait de plus en plus clair que certains secteurs seraient autorisés à redémarrer leurs activités le 8 juin. « C’est bien entendu positif et également une bonne chose que des dates concrètes aient également été données pour les secteurs qui ne redémarreront que plus tard. Mais, il est dès lors incompréhensible qu'il n'y ait pas de communication immédiate sur les mesures de soutien possibles pour ces professions et secteurs », regrette Christine Mattheeuws du SNI. « Si vous êtes autorisé à redémarrer à partir de lundi, il est évidemment important que vous puissiez évaluer si cela sera rentable. Beaucoup d’entreprises devront recommencer sans faire de bénéfices et c’est pour cela que le gouvernement devra prévoir des mesures de compensation temporaires. C'est la seule façon de garantir la liquidité nécessaire pour continuer à payer les coûts structurels. Nous estimons que 25 à 40% des entreprises qui redémarreront à partir de cette phase craignent déjà la faillite ».

Commencer lundi sans perspective économique ?
Lundi, plusieurs secteurs seront autorisés à reprendre leurs activités, sous réserve du respect de mesures de sécurité strictes. « Nous en sommes bien entendu très heureux ainsi que du fait que des dates cibles concrètes pour le futur ont été communiquées », confirme Christine Mattheeuws. « Tous les chiffres allaient depuis des semaines dans ce sens, il est donc incompréhensible que le gouvernement attende jusqu'à samedi pour déterminer les mesures de soutien économique pour ces secteurs. Beaucoup d’entreprises et d’établissements horeca commenceront à perte ou ne feront pas le chiffre d'affaires d'avant. Les exploitants s'attendent au mieux à ce que la moitié des clients reviennent, mais c'est trop peu pour atteindre le seuil de rentabilité. En attendant, les coûts fixes ne cessent de s'accumuler, beaucoup n'ont dès lors tout simplement pas d'autre choix que de redémarrer pour payer ces coûts à court terme. » 
« Si vous voulez commencer lundi, cela fait toute la différence si vous savez si et sur quelles mesures de soutien vous pouvez compter. À ce stade, les entrepreneurs le sauront donc au plus tôt samedi. En attendant, nous craignons qu'en raison du manque de mesures de soutien, de nombreux entrepreneurs horeca ne voient pas l’intérêt économique à se relancer ou doivent déposer définitivement le bilan ».

Un besoin urgent de mesures de soutien concrètes 
Il existe de nombreuses possibilités pour développer les mesures de soutien. Le SNI envisage notamment à l’extension du chômage du personnel et au droit-passerelle pour les indépendants qui souffrent encore d'une perte considérable de chiffre d'affaires. « Prolongeons temporairement cette période jusqu'à la fin du mois de septembre et procédons ensuite à l'évaluation. Prévoyons également une prolongation du congé parental pour les indépendants. En effet, les camps pourront alors lieu mais seulement de manière limitée et cela vaut également pour les enfants d'entrepreneurs ». Selon le SNI, l'exonération du précompte immobilier est également une option, et pour le secteur horeca, une solution supplémentaire doit être trouvée pour ceux qui louent des locaux et les obligations d'achat imposées par les grands brasseurs doivent être réduites de moitié ».

« Le Conseil National de Sécurité ne donne aucune certitude sur les prochaines étapes et introduit une nouvelle concurrence déloyale »

Bruxelles, le 6 mai 2020 – « Le SNI demande depuis quelques semaines de publier une liste claire des professions, mentionnant concrètement par profession ce qui est autorisé et à quelle date », explique Christine Mattheeuws du SNI. « Lors de la conférence de presse du Conseil National de sécurité d'aujourd'hui, il n'en a pas été fait mention, ni du moment où les détails seront retranscrits dans les textes de loi et dans le FAQ du Centre de Crise. Une fois de plus, il faudra attendre. De plus, ce gouvernement introduit à nouveau une forme de concurrence déloyale, cette fois entre les magasins physiques et les commerçants ambulants. C'est incompréhensible, car les ambulants sont tout à fait aptes à faire respecter les mesures de distanciation sociale ».  


Aucune certitude sur la définition d’un magasin et sur les recommandations 
« C'est bien sûr une bonne nouvelle que, dans des conditions strictes, les magasins puissent redémarrer à partir du 11 mai et que les masques soient recommandés, même s’ils ne sont pas obligatoires », explique Christine Mattheeuws. « Le problème est qu’on ne sait pas encore quelles entreprises entrent dans la catégorie ‘magasin’. Nous soulevons cette question depuis des semaines, mais elle reste sans réponse après ce Conseil de sécurité. Nous sommes toujours submergés de questions, entre autres, de garagistes ayant un showroom qui veulent aussi faire des réparations ordinaires, de photographes qui, en plus d’avoir leur propre magasin, font aussi des reportages... Peuvent-ils reprendre leur activité ? Et qu'en est-il des recommandations ? Il existe des exceptions à la règle du ‘1 client par 10 m² et des 30 minutes dans le magasin’. Mais quelles sont ces exceptions ? »

Une concurrence déloyale supplémentaire  
Le gouvernement ne tire pas les leçons des erreurs commises après la concurrence déloyale avec les jardineries et les magasins de bricolage qui ont déjà été autorisés à ouvrir leurs portes et les autres magasins qui vendent les mêmes produits mais qui doivent attendre jusqu'au 11 mai. « Au lieu de rectifier la situation et de permettre aux fleuristes de servir comme points de retrais le jour de la Fête des Mères, le gouvernement introduit une fois de plus une concurrence déloyale, cette fois entre les marchands ambulants et les magasins physiques qui vendent les mêmes produits. Du jamais vu. »

La demande d’une liste claire et précise de professions reste sans réponse 
Le SNI demande expressément à ce que l’on puisse travailler avec des listes claires et précises de professions. « Nous comprenons que tout ne peut pas être communiqué lors d'une conférence de presse, mais nous manquons de perspective au niveau de la communication. Quand pouvons-nous attendre les textes de loi et les explications du centre de crise ? Le SNI souhaite plus de clarté pour jeudi après-midi au plus tard, afin que les entrepreneurs puissent se préparer, » poursuit Christine Mattheeuws. 
« Nous pourrons ainsi également savoir si, pour n’en citer que quelques-uns, les salons de toilettage pour animaux, les saunas privés ou les sociétés de location de châteaux gonflables seront autorisés à rouvrir ou non. Il nous reste maintenant à attendre, » conclut la présidente du SNI.

Le SNI se réjouit de l’annulation de la loi sur les revenus complémentaires exonérés d’impôts

Bruxelles, le 23 avril 2020 – « Les revenus complémentaires exonérés d’impôts créent les conditions d’une concurrence déloyale et une discrimination entre ceux qui en bénéficient et les indépendants qui paient des impôts et des cotisations de sécurité sociale. C’était la raison pour laquelle nous avions introduit un recours auprès de la Cour constitutionnelle », explique le SNI. Le SNI est aujourd’hui très heureux que la Cour constitutionnelle lui ait donné raison et qu’elle ait annulé cette loi. Christine Mattheeuws appelle maintenant les politiciens à ne pas recommettre la même erreur et à ne pas essayer de changer le texte. « Les revenus complémentaires exonérés d’impôts restent discriminatoires et créent une concurrence déloyale, même dans une version modifiée ». De plus, il serait très malvenu en cette période de crise du coronavirus, ou même après, de pousser encore plus les indépendants dans la précarité en leur faisant subir une concurrence déloyale, conclut Christine Mattheeuws.


Les salariés qui travaillent au moins à 4/5èmes , les retraités et les indépendants à titre principal peuvent gagner 6000 euros par an sans être imposés. Les indépendants qui effectuent le même travail dans le cadre de leur activité régulière doivent par contre payer des impôts et des cotisations de sécurité sociale sur tous les travaux, qu'ils soient petits ou grands. Il s'agit d'une concurrence déloyale pour de nombreux entrepreneurs dans le domaine de la construction, de l'horticulture, etc. C'est pourquoi le SNI, avec d'autres organisations professionnelles, s’était adressé à la Cour constitutionnelle pour faire annuler cette loi.

Aujourd'hui, la Cour constitutionnelle a annulé cette loi. La Cour est d'avis que sur plusieurs points, le régime viole le principe d'égalité et de non-discrimination. Selon le SNI, la loi sur les revenus complémentaires exonérés d’impôts a donné carte blanche à tous ceux qui veulent travailler à quatre cinquièmes et qui veulent en plus travailler sur le côté. Selon Christine Mattheeuws : « cela a créé une concurrence déloyale pour les employeurs et les travailleurs indépendants. C'était évidemment inacceptable. Nous sommes heureux que la Cour constitutionnelle nous ait donné raison avec cette décision, » poursuit Christine Mattheeuws. Le SNI va maintenant étudier cet arrêt.

Mattheeuws appelle maintenant les politiciens à ne pas commettre les mêmes erreurs et à ne pas essayer de changer le texte.  « Un revenu complémentaire exonéré reste discriminatoire et crée toujours une concurrence déloyale, même dans une version allégée ». De plus, « il serait très malvenu en cette période de crise du coronavirus, ou même après, de pousser encore plus les indépendants dans la précarité en leur faisant subir une concurrence déloyale », conclut Christine Mattheeuws.

Un redémarrage progressif et réfléchi ne peut signifier un redémarrage postposé


Bruxelles, le 22 avril 2020 – « Un redémarrage progressif et réfléchi de l'économie ne doit pas vouloir dire que nous restions chez nous pendant des semaines, et encore moins jusqu'en septembre », déclare le SNI. « Laissons les experts de la santé faire leur travail maintenant et laissons-les analyser comment l'économie peut être relancée. Nos entrepreneurs réclament des arrangements clairs et précis. Ils veulent suivre les experts en matière de santé et respecter strictement les mesures. Ils peuvent bien se passer d’un faux départ qui les obligerait à, à nouveau, fermer après quelques semaines, mais ils ne peuvent pas non plus rester beaucoup plus longtemps chez eux », affirme encore le SNI.

Un plan détaillé des autorités avant une communication autour de la reprise
La présidente de l’Open Vld plaide pour un redémarrage progressif et réfléchi. Le MR, quant à lui, pour un démarrage en septembre. Le SNI demande rapidement un plan qui pourrait redonner à la fois de l’espoir, de la confiance et des certitudes aux entrepreneurs.

Le SNI a quelques principes de base :

  • Un démarrage progressif et réfléchi de l'économie ne doit pas signifier que nous devons tous rester chez nous.
  • La sécurité d'abord : les experts en santé doivent maintenant se concentrer sur la relance de l'économie.
  • Les mesures doivent être définies en concertation avec les secteurs. Le gouvernement doit communiquer clairement ce que nos entrepreneurs doivent faire et mettre à disposition ou veiller à ce qu’il y ait suffisamment de stock des dispositifs éventuels (masques, gel…).
  • Clarté : la communication sur les différentes phases doit se faire en une seule fois, de manière complète et claire.
  • Logique : la communication sur les phases doit être logique et explicable.
  • Il ne doit pas y avoir de concurrence déloyale
  • Un retour en arrière doit être évité à tout moment
  • Il faut un contrôle strict

Les entrepreneurs ont un besoin urgent d’une feuille de route claire pour le déconfinement !

Bruxelles, le 15 avril 2020 – Le Conseil National de Sécurité a annoncé aujourd’hui la prolongation des mesures de confinement jusqu’au 3 mai. Il a, dans le même temps, annoncé la réouverture le lundi 20 avril des jardineries, pépiniéristes et magasins de bricolage. Si le SNI comprend cette décision, il la regrette néanmoins. « Ces différents magasins sont une concurrence directe pour les fleuristes indépendants qui eux devront rester fermés. Il s’agit là d’une concurrence déloyale totalement inacceptable. » Le SNI demande donc aux autorités d’autoriser également la réouverture des fleuristes. En outre, le SNI regrette l'absence d'une feuille de route claire pour toutes les autres entreprises qui peuvent garantir la distanciation sociale, comme le commerce de détail. 9 petits entrepreneurs sur 10 subissent une très forte perte de chiffre d'affaires et ne voient pas le bout du tunnel. Seule une communication claire sur un déconfinement progressif peut donner une perspective. Il est dommage que rien de concret n'ait été dit à ce sujet au cours du Conseil National de Sécurité.

Concurrence déloyale
Le Conseil National de Sécurité a annoncé aujourd’hui la prolongation des mesures de confinement jusqu’au 3 mai. Il a dans le même temps annoncé la réouverture prochaine des jardineries, pépiniéristes et magasins de bricolage. Le SNI regrette cette décision même s’il la comprend. « Il s’agit d’une attaque frontale envers les fleuristes indépendants qui, eux, vont rester fermés. C’est une concurrence déloyale totalement inacceptable qui viendra s’ajouter à celle, déjà existante, des supermarchés qui vendent eux aussi des fleurs !  Une fois de plus, on favorise la grande distribution au détriment du petit commerce alors qu’il peut aussi appliquer la distanciation sociale sans problème étant donné qu’il concentre moins de monde qu’une grande surface », martèle Christine Mattheeuws, présidente du SNI. Le printemps constitue une période très importante en termes de chiffres d’affaires pour les fleuristes. « Nous demandons donc aux autorités d’autoriser leur réouverture à condition de maintenir la distanciation sociale. »

Absence de feuille de route 
En outre, le SNI regrette l'absence d'une feuille de route pour toutes les autres entreprises qui peuvent garantir la distanciation sociale, y compris le secteur du commerce de détail. 9 petits entrepreneurs sur 10 subissent une très forte perte de chiffre d'affaires et ne voient pas le bout du tunnel. Seule une communication claire sur un déconfinement progressif peut donner une perspective. Il est regrettable que le Conseil National de Sécurité n'ait rien dit à ce sujet. 
Le SNI appelle donc le gouvernement fédéral à lancer rapidement un phasage pour le redémarrage de différentes activités qui peuvent garantir la distanciation sociale.  

Le SNI réitère enfin ses demandes de nouvelles mesures de soutien, notamment en Wallonie et à Bruxelles, pour les indépendants et les PME qui sont de facto fermés. « Il faut des mesures supplémentaires pour les frais fixes énergétiques ou pour les baux commerciaux », conclut la présidente du SNI.

Vers une prolongation du confinement ? Il faut prolonger les mesures de soutien aux entrepreneurs !

Bruxelles, le 15 avril 2020 – Il est désormais acquis que les mesures de confinement seront prolongées d’au moins deux semaines, jusque début mai. Mais qu’en est-il de la prolongation des mesures de soutien aux entreprises dont les activités ont été légalement arrêtées depuis la mi-mars ou qui le sont de facto faute de clients, de fournisseurs ou parce qu’il leur est impossible de respecter la distanciation sociale ? Pour le SNI, la question ne se pose pas : « En ce qui concerne les mesures fédérales, les entrepreneurs doivent avoir notamment le droit d’accéder au droit-passerelle pour le mois de mai aux même conditions qu’en mars et en avril ». Et au niveau wallon et bruxellois, le SNI continue à plaider pour une aide pour les entrepreneurs qui doivent de facto fermer. « La Flandre le fait déjà, les autres régions doivent s’aligner ». L’organisation de défense des indépendants plaide enfin pour qu’une prime journalière vienne également se greffer à la prime unique d’indemnisation. « 4.000 ou 5.000€, ce ne sera pas suffisant pour le commerce de détail ou l’horeca qui seront certainement dans les derniers secteurs à rouvrir » Il faut absolument de nouvelles mesures

Le Conseil National de Sécurité ne l’a pas encore officiellement annoncé mais il est désormais pratiquement acquis que les mesures de confinement continueront à être appliquées en Belgique pour encore au moins deux semaines jusqu’au début mai. Le SNI ne remet pas en question la nécessité de ces mesures en termes sanitaires mais craint pour la santé financière des entreprises. En effet, début mai, cela fera par exemple presque deux mois que l’horeca a été contraint de fermer par décision du gouvernement fédéral. « Qu’en sera-t-il de la prolongation des mesures de soutien fédérales et régionales  ?, » se demande Christine Mattheeuws, présidente du SNI.
Le ministre des Finances a déjà annoncé de nouvelles mesures en matière de report de précompte professionnel et de tva. L’octroi du droit-passerelle pour les entreprises qui ont fermé suite à la crise du coronavirus a, quant à lui, initialement été prévu pour les mois de mars et d’avril mais quid du mois de mai ? « Pour le SNI, l’accès devra continuer à se faire aux mêmes conditions si le confinement persiste. »
Au niveau régional bruxellois et wallon, le SNI continue par ailleurs à plaider pour une aide compensatoire pour les entrepreneurs qui ont dû de facto fermer, soit par manque de clients, de fournisseurs ou parce qu’ils sont dans l’incapacité de respecter la distanciation sociale. « Il est impensable que des secteurs comme la construction ou les professions libérales ne puissent pas avoir droit à une indemnité alors qu’ils sont eux aussi complètement à l’arrêt », explique Christophe Wambersie, Secrétaire Général Wallonie-Bruxelles du SNI, « alors que c’est maintenant le cas en Flandre ».
L’organisation de défense des indépendants plaide enfin pour qu’une prime journalière vienne se greffer aux primes uniques. « La Flandre avait annoncé dès le début du confinement qu’elle accorderait une indemnisation journalière de 160€ si la période de fermeture dépassait les 21 jours. Il faut que la Wallonie et Bruxelles s’aligne là aussi. Les primes uniques de 4.000 ou de 5.000€ ne seront à terme pas suffisantes pour les commerces de détail et les établissements horeca qui seront certainement les derniers secteurs à rouvrir », poursuit Christophe Wambersie. « Nous sommes conscients que cela coutera de l’argent mais le prix à payer économique et social de milliers de faillites serait encore plus important », conclut Christine Mattheeuws.

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