Bruxelles, le 15 avril 2020 – Le Conseil National de Sécurité a annoncé aujourd’hui la prolongation des mesures de confinement jusqu’au 3 mai. Il a, dans le même temps, annoncé la réouverture le lundi 20 avril des jardineries, pépiniéristes et magasins de bricolage. Si le SNI comprend cette décision, il la regrette néanmoins. « Ces différents magasins sont une concurrence directe pour les fleuristes indépendants qui eux devront rester fermés. Il s’agit là d’une concurrence déloyale totalement inacceptable. » Le SNI demande donc aux autorités d’autoriser également la réouverture des fleuristes. En outre, le SNI regrette l'absence d'une feuille de route claire pour toutes les autres entreprises qui peuvent garantir la distanciation sociale, comme le commerce de détail. 9 petits entrepreneurs sur 10 subissent une très forte perte de chiffre d'affaires et ne voient pas le bout du tunnel. Seule une communication claire sur un déconfinement progressif peut donner une perspective. Il est dommage que rien de concret n'ait été dit à ce sujet au cours du Conseil National de Sécurité.
Concurrence déloyale
Le Conseil National de Sécurité a annoncé aujourd’hui la prolongation des mesures de confinement jusqu’au 3 mai. Il a dans le même temps annoncé la réouverture prochaine des jardineries, pépiniéristes et magasins de bricolage. Le SNI regrette cette décision même s’il la comprend. « Il s’agit d’une attaque frontale envers les fleuristes indépendants qui, eux, vont rester fermés. C’est une concurrence déloyale totalement inacceptable qui viendra s’ajouter à celle, déjà existante, des supermarchés qui vendent eux aussi des fleurs ! Une fois de plus, on favorise la grande distribution au détriment du petit commerce alors qu’il peut aussi appliquer la distanciation sociale sans problème étant donné qu’il concentre moins de monde qu’une grande surface », martèle Christine Mattheeuws, présidente du SNI. Le printemps constitue une période très importante en termes de chiffres d’affaires pour les fleuristes. « Nous demandons donc aux autorités d’autoriser leur réouverture à condition de maintenir la distanciation sociale. »
Absence de feuille de route
En outre, le SNI regrette l'absence d'une feuille de route pour toutes les autres entreprises qui peuvent garantir la distanciation sociale, y compris le secteur du commerce de détail. 9 petits entrepreneurs sur 10 subissent une très forte perte de chiffre d'affaires et ne voient pas le bout du tunnel. Seule une communication claire sur un déconfinement progressif peut donner une perspective. Il est regrettable que le Conseil National de Sécurité n'ait rien dit à ce sujet.
Le SNI appelle donc le gouvernement fédéral à lancer rapidement un phasage pour le redémarrage de différentes activités qui peuvent garantir la distanciation sociale.
Le SNI réitère enfin ses demandes de nouvelles mesures de soutien, notamment en Wallonie et à Bruxelles, pour les indépendants et les PME qui sont de facto fermés. « Il faut des mesures supplémentaires pour les frais fixes énergétiques ou pour les baux commerciaux », conclut la présidente du SNI.