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Archives de presse

Communiqués de presse

« 1 commerçant sur 5 commencera les soldes d’hiver avec 50% de réduction »

Bruxelles, le  29 décembre 2023 - De nombreux commerçants lanceront les soldes d’hiver avec des démarques  importantes. Plus de quatre détaillants sur cinq (85 %) commenceront avec une remise de 30% ou plus. Pour 1 sur 5 (22%), il s'agira même de remises immédiates de 50%. « Cela se comprend aisément car, selon notre enquête, quelque 6 commerçants sur 10 disposent encore de 40% ou plus de leur stock ». Les commerçants semblent toutefois un peu plus optimistes que l’année dernière. «Seul 1 commerçant sur 10 (11%) craint une baisse des ventes d'au moins 20% par rapport à l'année dernière. « Il faut cependant rester très prudents. Les soldes d’hiver 2023 n’avaient déjà pas été un grand succès.» 

Le début des soldes d’hiver est fixé au 3 janvier. À quelques jours de ceux-ci, les stocks sont encore très élevés. Et qui dit stocks importants, dit réductions, elles aussi, importantes. De nombreux commerçants commencent donc ces soldes d'hiver par de fortes démarques. Plus de quatre commerçants sur cinq (85 %, contre 81 % l'année dernière) commenceront ainsi avec une remise de minimum 30 %. Pour 1 sur 5 (22%), il s'agira même de remises immédiates de 50%, bien que ce soit principalement dans les grandes chaînes. « Plus de 6 magasins sur 10 (63%) ont encore 40% ou plus de leurs produits dans les rayons ».

Les détaillants semblent toutefois légèrement plus optimistes pour ces soldes 2024 que pour ceux de l’année dernière. Ainsi, ‘seuls’ 11% d’entre eux s’attendent à constater une baisse de chiffres d’affaires d’au moins 20%. Ils étaient encore 23% l’année dernière à penser la même chose. » Le SNI reste cependant très prudent.  « En effet, les soldes d’hiver 2023 n’avaient déjà pas un grand cru, ce n'est guère porteur d'espoir. Il reste toujours à voir quelles seront les conditions météorologiques.»

« En outre, les consommateurs se rendent moins dans les magasins et cela a donc inévitablement des conséquences », souligne encore le SNI. « Il ne faut évidemment pas sous-estimer l'influence des achats en ligne, qui sont toujours en hausse ». Un point peut toutefois donner matière à se réjouir pour les commerçants. « Dans la même enquête, ils ont constaté une chasse aux promotions de la part des clients. Or, les soldes sont le moment précis où les consommateurs peuvent partir en quête de bonnes affaires ».

« Enfin, notre enquête a montré à nouveau l’attachement profond des commerçants pour les soldes d’hiver mais on continue à sentir pointer une demande de changements de leur part ». S’il n’y a pas encore de majorité pour demander un changement de dates, « l’envie se fait de plus en plus pressante de la part des commerçants et 45% d’entre eux verraient d’un bon œil les soldes d’hiver se tenir tout au long du mois de février ».

Le pouvoir d’achat influe sur le comportement des consommateurs

Bruxelles, le 26 décembre 2023 – La crainte pour son pouvoir d’achat a une influence certaine sur le comportement d’achat des consommateurs. C’est la conclusion principale d’une enquête du SNI auprès de quelque 200 commerces en cette période de fêtes. Ainsi, 9 commerçants sur 10 voient un changement de comportement, qui se traduit surtout par des montants d’achat moindres. « Les clients viennent également moins souvent dans les magasins ou étalent plus fortement leurs achats ». Le SNI voit également toujours en filigrane l’influence de l’ e-commerce

« Oui, les consommateurs adaptent leur comportement d’achat en raison de la crainte sur leur pouvoir d’achat ». C’est la conclusion principale et claire d’une enquête menée par le SNI en cette période de fêtes auprès de 212 commerçants. 86% d’entre eux voient ainsi un changement important de comportement de la part de la clientèle.

Cela se traduit notamment par des montants d’achat moindres. « C’est le principal changement constaté par les détaillants. Il est mentionné par près d’un tiers de nos répondants (32%) », explique le SNI. Autre phénomène inquiétant pour les commerçants, la baisse de fréquentation des magasins. « 29% voient moins de passage dans leur boutique ». En outre, les commerçants voient également une autre nouveauté, mentionnée par 12% des personnes interrogées : « De plus en plus de consommateurs achètent aujourd’hui prioritairement des promotions comme présents de fin d’année. C’était assez peu le cas auparavant. Le consommateur ne regardait en général pas au prix. » Le SNI y voit toutefois une possibilité d’optimisme pour les soldes qui restent toujours attractifs pour ces consommateurs en chasse aux bonnes affaires.

Il ne faut pas par ailleurs sous-estimer l’impact d’une autre tendance de fond : « Une bonne partie des consommateurs achètent, de manière générale, moins ». 24% des répondants le constatent. « C’est un changement qui s’inscrit dans une vision sociétale globale plus durable », poursuit le SNI.
Le SNI mentionne encore deux éléments importants. « Les commerçants remarquent que les consommateurs étalent davantage leurs achats. Alors qu’il y a quelques années, les achats de fin d’année étaient concentrés sur deux ou maximum trois semaines, les consommateurs commencent désormais leurs achats dès la mi-novembre. Il est clair qu’il y a, à cet égard, un effet Black Friday ».

Enfin, le SNI voit toujours en filigrane l’influence de l’e-commerce sur ces résultats. « Les résultats des ventes en ligne continuent d’augmenter. Il est évident que cela influe sur le comportement d’achat du consommateur. Ce qu’il dépense sur le web, il ne peut le dépenser en magasin physique. Il est par ailleurs également très fortement influencé par les promotions et remises quasi permanentes faites sur le net et notamment par les grandes plateformes. Les ‘petits’ commerçants n’ont malheureusement pas cette possibilité s’ils veulent garder la tête hors de l’eau », conclut le SNI.

Le pouvoir d’achat des indépendants n’a-t-il pas autant souffert que celui des salariés ?

Bruxelles, le  17 novembre 2023 - Dans le cadre des négociations du futur accord interprofessionnel, le gouvernement fédéral a prévu la possibilité d'octroyer aux travailleurs une prime pouvoir d'achat. Toutefois, les indépendants en sont exclus. Le SNI s’insurge : « Les indépendants n’ont-ils pas autant souffert des différentes récentes crises que le travailleur ? Leur pouvoir d’achat n’a-t-il pas été autant rogné ? Pourquoi donc faire une telle différence » ? Le SNI demande donc à la Vivaldi un geste équivalent lequel pourrait, par exemple, prendre la forme d’une exonération fiscale.

Dans le cadre des négociations de l'accord interprofessionnel 2023-2024, le Gouvernement fédéral a prévu la possibilité d'octroyer aux travailleurs une prime pouvoir d'achat d’un montant maximum de 750 euros nets. « Cette prime concerne tous les employés et les ouvriers des entreprises. En revanche, les indépendants en sont exclus ». Le SNI s’insurge dès lors.

« Faut-il dès lors comprendre que, pour le gouvernement Vivaldi, les indépendants n’ont pas autant souffert des différentes récentes crises (Covid, inflation…) que les salariés. Leur pouvoir d’achat n’a-t-il pas été rogné comme celui des travailleurs ? Pourquoi donc une telle différence entre les statuts ? » 
L’organisation de défense des indépendants et des PME est toutefois bien consciente qu’il serait compliqué d’accorder une prime aux indépendants mais propose de trouver une compensation. « Il devrait être possible de faire un geste équivalent à cette prime pouvoir d’achat, par exemple sous la forme d’une exonération fiscale. »

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