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Un simple droit passerelle pour des commerçants qui tentent de survivre ? Inacceptable !

Un simple droit passerelle pour des commerçants qui tentent de survivre ? Inacceptable !

Bruxelles, le 30 mars 2021 – Le SNI a appris avec consternation et colère que les commerces et services dits non essentiels ne pourront pas bénéficier du double droit passerelle. « C’est totalement inacceptable. C’est une gifle au visage de tous ces indépendants. C’est une rupture de confiance. Le gouvernement doit absolument assumer ses choix politiques de fermer ». En effet, pour le SNI, la possibilité offerte aux commerces de travailler sur rendez-vous doit être considéré comme un simple ‘pis-aller’ au même titre que le take away pour l’Horeca. Cela ne peut en rien justifier le non octroi du double droit passerelle.


Le SNI a appris ce matin avec consternation et colère la reculade du gouvernement fédéral sur le double droit passerelle. 

Le Ministre Clarinval avait en effet annoncé dès mercredi dernier, suite au Comité de Concertation, que le double droit passerelle serait accordé aux secteurs qui devaient refermer, « une position que nous partagions ». Force est de constater que tous les membres du gouvernement ne partagent pas cette opinion. « Que l’équipe De Croo assume maintenant pleinement ses choix politiques de refermer des secteurs non dangereux ! ». Selon le SNI, « ce retour en arrière constitue un véritable coup de poignard dans le dos de tous ces indépendants. Il n’est pas question que le gouvernement fasse encore en plus des économies sur le dos des indépendants après ce troisième confinement

Pour le SNI, il n’y a aucune ambiguïté ; les commerces ont bel et bien été fermés suite aux décisions du Comité de Concertation du 24 mars dernier. En effet, « dès lors que les clients ne peuvent pas entrer librement dans les commerces et services dits non essentiels, ils doivent être considérés comme fermés d’autorité et, par conséquent, pouvoir bénéficier en compensation du double droit passerelle ».

Cette possibilité offerte de pouvoir travailler sur rendez-vous doit être considérée comme un simple pis-aller au même titre que le take away dans le secteur horeca. « Ouvrir sur rendez-vous ne représente pour beaucoup de commerçants qu’à peine 15% du chiffre d’affaires normal ». Le SNI rappelle par ailleurs que la grande majorité des commerçants indépendants ne dispose pas, comme les grandes surfaces et les grandes chaînes, de plateformes numériques pour organiser la prise de rendez-vous et surtout faire de l’e-commerce. « Les commerçants sont à bout. Ils tentent simplement de survivre. Que le gouvernement fasse attention de ne pas jouer avec le feu ! »

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