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Archives de presse

Le SNI dit non à une chasse aux sorcières d’employeurs présumés discriminants

Bruxelles, le 20 avril 2023 - Bruxelles aura bientôt recours aux tests sur le terrain pour vérifier la présence de discriminations sur le marché du travail. Ces tests pourront être effectués à la suite de plaintes, de rapports ou sur la base de soupçons fondés. « Attention à ne pas tomber dans des excès et dans la stigmatisation des employeurs », souligne le SNI. « Un employeur qui a besoin de personnel recherche les personnes qui ont les qualités nécessaires pour exécuter ce travail de manière optimale, indépendamment de l'origine, de l'âge, du sexe... Un employeur n'a donc rien à gagner en pratiquant la discrimination. Cela créera un climat négatif pour les entreprises sans s'attaquer à la racine du problème ».

Si des enquêtes scientifiques montrent que l’on soupçonne de la discrimination dans un secteur particulier, les inspecteurs peuvent effectuer un test sur le terrain dans les locaux de l'employeur. Cela se fait sous un pseudonyme. Le projet d'ordonnance du ministre de l’Emploi, Bernard Clerfayt, établissant ce dispositif a été approuvé mercredi en commission du Parlement bruxellois.

« Il va sans dire que nous nous distançons sans retenue de toute forme de discrimination », explique le SNI, « mais il s'agit d'une mesure visant à stigmatiser les employeurs. Les employeurs va toujours opter pour la bonne personne au bon endroit sans faire de discrimination, car cela reviendrait à se tirer une balle dans le pied. De nombreux employeurs ont déjà du mal à trouver du personnel qualifié. Ils n'ont donc vraiment aucun intérêt à rejeter des personnes sur la base de leur origine, de leur sexe, de leur handicap ou d'autres facteurs », souligne le SNI.

« Il est important que les cas de discrimination potentielle fassent l'objet d'une enquête approfondie. Cette enquête devrait permettre de clarifier les raisons exactes pour lesquelles les personnes ne sont pas embauchées. Le SNI est convaincu que l’enseignement et la formation jouent un rôle majeur à cet égard. Les compétences linguistiques et la formation de base sont souvent inférieures aux normes. Les attitudes de base au travail sont également souvent négligées. La SNI reçoit encore de nombreuses plaintes de la part d’employeurs concernant des candidats qui se présentent à un entretien uniquement pour éviter d'être exclus du chômage, mais sans réel désir d'être recrutés ».

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