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Le coronavirus a aussi tué des vocations d’indépendants : -11% de starters

Le coronavirus a aussi tué des vocations d’indépendants : -11% de starters


Bruxelles, le 12 août 2020 – La crise du coronavirus a non seulement porté un coup très important aux entreprises existantes, elle a également mis un sérieux coup de frein aux créations. Fin juillet, le nombre de starters était en effet en baisse de plus de 11% par rapport à la même période en 2019, passant de 72.000 à 64.000. « Les deux premiers mois de l’année avaient été prometteurs mais mars, avril et mai se sont révélés désastreux même si l’on constate un léger frémissement depuis juin ». Il est intéressant de constater que la tendance est la même dans les 3 régions du pays bien qu’elle soit plus accentuée en Wallonie et à Bruxelles qu’en Flandre. Le SNI s’est également penché sur les différences entre secteurs. « Tous ont été bien entendu fortement touchés mais le lancement de nouvelles activités a été particulièrement ralenti dans certains secteurs, notamment l’Horeca, la consultance ou toutes les activités récréatives ou artistiques où on enregistre des baisses de plus de 40% ». Selon le SNI, il faut absolument de nouvelles mesures de soutien financières et fiscales pour les indépendants et les PME : « Ca n’incitera pas de nouvelles vocations d’indépendants si 1entreprise existante sur 5 fait faillite avant le fin de l’année ».

Le confinement, une catastrophe pour la création d’entreprises
La crise du coronavirus continue à faire des ravages économiques à tous les niveaux. C’est un fait, constaté par de nombreuses études, dont notamment celles de l’ERMG. Elle a non seulement porté un coup très important aux indépendants et PME déjà en place mais elle a aussi considérablement ralenti le nombre de créations d’entreprise en 2020. Le SNI s’est en effet penché sur base des données de Trends Business Information sur les chiffres des starters. « Fin juillet, on pouvait constater une baisse de plus de 11% par rapport aux 7 premiers mois de 2019 », explique Christine Mattheeuws, présidente du SNI. « Si les deux premiers mois de l’année avaient été relativement prometteurs avec même une légère progression de l’ordre de 3,7% en février, les 3 mois de confinement ont été tout simplement catastrophiques en termes de création d’entreprises, avec des baisses respectives de 11,3%, 43,3% et 27,4% ».

Il est intéressant de constater, précise le SNI que cette tendance s’est manifestée dans les 3 régions du pays. « Cependant, elle a été plus forte en Wallonie et à Bruxelles qu’en Flandre. Des diminutions de plus de 50% ont d’ailleurs été enregistrées côté francophone en avril ! »

Dans tous les secteurs ?
Le SNI s’est également penché sur les différences entre secteurs. « Tous ont été bien entendu fortement touchés mais le lancement de nouvelles activités a été particulièrement ralenti dans certains d’entre eux ».

De manière générale, l’horeca est l’un des activités qui compte le plus de starters mais le secteur ayant été fermé en premier et l’un des derniers à rouvrir, beaucoup d’entrepreneurs potentiels o t renoncé (-28%).  « En ce qui concerne la consultance (IT ou autres), l’explication est à trouver dans le fait que ce sont des métiers de sous-traitance. Dans une période où les clients sont eux aussi fermés ou mettent leurs propres salariés en chômage temporaire, il est compliqué de faire appel à des freelances externes ». 

La création d’activité dans les secteurs du divertissement, ou de l’art s’est totalement effondrée (-40%). « Ces secteurs sont encore très souvent fermés et n’ont encore que des perspectives très limitées. »

A l’inverse, la baisse est beaucoup moins marquée dans le commerce de détail. « Mais attention », insiste Christine Mattheeuws, « il ne faut pas oublier que le ‘food’ a toujours été ouvert, ce qui a probablement créé des ‘vocations’ »

Enfin, selon le SNI, il faut absolument de nouvelles mesures de soutien financières et fiscales pour les indépendants et les PME : « Ca n’incitera pas de nouvelles vocations d’indépendants si 1entreprise existante sur 5 fait faillite avant le fin de l’année », conclut la présidente du SNI.

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