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Le Codeco doit redonner sa liberté au secteur du loisir

Le Codeco doit redonner sa liberté au secteur du loisir

Bruxelles, le 20 janvier 2021 – A la veille d’un nouveau Comité de Concertation, le SNI et sa fédération affiliée, la FLRB (Fédération du Loisir) lancent un cri d’alerte. Les autorités ne peuvent plus jouer avec ces entrepreneurs.  Il est plus que temps de libérer un secteur qui est à bout de souffle économiquement. 70% des entreprises du secteur ont constaté fin 2021 une baisse de chiffres d’affaires d’au moins 30% par rapport à la période précovid, une situation qui n’est pas près de s’améliorer pour un secteur quasi à l’arrêt total. Le SNI pointe également des indemnités régionales dérisoires par rapport aux pertes de liquidités subies et aux frais fixes importants du secteur. 

Le Codeco se réunit à nouveau ce vendredi. Le SNI et sa fédération affiliée, la FLRB (Fédération du Loisir) lancent à cette occasion un nouveau cri d’alarme. Les autorités ne peuvent plus décemment jouer avec tous les entrepreneurs du secteur des loisirs. « Il faut libérer tout un secteur à bout de souffle financièrement ».

Le SNI a ainsi procédé, en collaboration avec la FLRB, à une enquête auprès d’exploitants du secteur du temps libre et du loisir. Les constats sont frappants et montrent toute la détresse du secteur. Ainsi, plus de 70% des interrogés ont constaté une diminution de leur chiffre d’affaires d’au moins 30% (voire beaucoup plus pour nombre d’entre eux) entre septembre et décembre 2021 par rapport à la même période en 2019, avant la crise. « Et ce n’est malheureusement pas près de s’améliorer. 7 entreprises du secteur sur 10 ont en effet dû refermer au cours du mois de décembre. Et parmi celles qui n’ont pas dû fermer car classées comme activité sportive notamment, 20% supplémentaires s’attendent en outre en janvier à des baisses de chiffres d’affaires supérieures à 20% ».

« Les indemnités versées par les régions ont été par ailleurs absolument dérisoires par rapport aux pertes enregistrées », pointe également le SNI. « En Wallonie et à Bruxelles, le mode de calcul a été très pénalisant pour le secteur puisque l’administration prenait seulement en compte les ETP employés mais pas la superficie utilisée ». Ainsi, pour ¾ des répondants, ces primes ont à peine couvert 20% de leurs pertes de liquidités alors que pour les 2/3 des exploitants, les frais fixes représentent au minimum la moitié de l’ensemble de leurs coûts. « Il faut maintenant que les régions accélèrent le mouvement pour les nouvelles primes mais aussi qu’elles revoient clairement leur mode de calcul ».

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