Aller au contenu
Avertissement: Pour améliorer l'expérience utilisateur sur ce site, nous utilisons des cookies.

Archives de presse

« Vite de la clarté aux questions non résolues sur les terrasses ! »


Bruxelles, le 15 avril 2021 – Pour le SNI, il reste encore beaucoup de questions après le comité de concertation du 14 avril. La réouverture progressive du secteur horeca, en particulier, soulève de nombreuses questions (supplémentaires) et des réponses sont encore attendues. « Nous espérons avoir très bientôt davantage de clarté, car il sera important, pour les établissements horeca, de savoir s'ils peuvent suivre ce plan. Toutes les terrasses ne seront pas rentables », souligne le SNI. « Cela dépendra de nombreux facteurs et des réponses qui seront données aux questions encore en suspens ».

Après de longues discussions, le Comité de concertation a finalement répondu à l'appel pressant à offrir quelques perspectives. Malheureusement pour le secteur horeca, à court terme, cela ne concerne que les établissements qui peuvent proposer une terrasse. Le SNI prévient que, malgré les conditions difficiles, la décision ne peut être prise à la légère et que de nombreuses questions restent sans réponse.
Qu’entend-t-on exactement par terrasse ? Ce sera un défi de les définir correctement. Il y a autant de situations de terrasses qu'il y a de restaurateurs. Les contraintes ne sont pas les mêmes pour de petits ‘restos’ dans les centres villes où le jardin fait souvent office de terrasse et pour des restaurants plus éloignés des villes. Nous demandons que cette définition soit aussi large que possible, afin que les gérants eux-mêmes puissent prendre leurs propres décisions. 
Quelles seront les règles que les exploitants de cafés et de restaurants devront respecter afin de garantir la sécurité des visiteurs ? Cela n'a également été défini nulle part. Combien de personnes sont autorisées à s'asseoir à une table, y aura-t-il une heure de fermeture, quand faudra-t-il porter un masque, etc. Personne ne le sait encore et c'est crucial.
S'agira-t-il simplement d’une terrasse ouverte sans aucune sorte d'auvent ? Ou bien les grandes terrasses couvertes seront-elles considérées comme un espace ouvert avec une ventilation adéquate ? Nous ne savons pas encore à quoi cette terrasse pourrait ressembler. Qu'en est-il des terrasses chauffées entièrement fermées et sans ventilation, seront-elles considérées comme des terrasses ? 
Qu'en sera-t-il du soutien financier si l’exploitant horeca décide d'ouvrir? « Ce soutien ne peut en aucun cas être réduit, car la simple ouverture d'une terrasse ne sera qu'une goutte d'eau dans l'océan en termes de chiffre d'affaires. Le soutien actuel doit se maintenir au même niveau dans cette lutte pour la survie ».  
Qu'en est-il du personnel spécifique à recruter ? Le gouvernement ne doit pas non plus négliger le fait que la réouverture des terrasses nécessite une approche spécifique, notamment en termes de personnel. « Cela peut nécessiter pour certains établissements un investissement très important et spécifique dans le personnel adéquat ». 
Et les stocks de nourriture ? « Que faire si le chiffre d’affaires reste très faible et les clients rares ? Et le mauvais temps ? Ce sera un grand défi pour les gérants d'estimer à combien de clients ils peuvent s’attendre. C’est surtout en cas de mauvais temps qu’ils risquent de se retrouver avec d'importants excédents alimentaires et donc de nouveaux problèmes financiers », souligne le SNI. « Une raison de plus pour ne réduire en aucun cas les mesures de soutien actuelles et pour conserver le double droit passerelle ». 
Chaque exploitant horeca devra faire ses comptes : est-ce rentable pour moi d'ouvrir dans ces circonstances incertaines ? Cependant, tant en cas de réponse positive qu'en cas de réponse négative, les mesures de soutien doivent être maintenues inchangées.

Partagez

Devenez membre du SNI

et profitez de tous les avantages de votre affiliation.

Affiliez-vous