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Archives de presse

« Parfois 50% de revenus en plus grâce aux terrasses »

Bruxelles, le 17 juin 2022 – Les Belges seront certainement encore nombreux à profiter du beau temps ce weekend sur des terrasses dont ils raffolent. C’est d’ailleurs une excellente chose pour les exploitants horeca. Pour près de la moitié d’entre eux, les terrasses représentent en effet un revenu supplémentaire d’au moins 25%, voire de plus de 50% dans 1 cas sur 4. Si la très grande majorité des établissements possèdent une terrasse, pour 3 sur 10 une terrasse établie en voie publique reste toujours nécessaire. Malheureusement, beaucoup de communes ont repris leur habitude précovid et font à nouveau payer ces emplacements. Par ailleurs, en ce qui concerne le chauffage des terrasses, les exploitants font le choix de combiner économie et écologie : « Plus de 70% prévoient des couvertures pour leurs clients. Ils évitent ainsi aussi de devoir consommer davantage d’énergie ».


Ce n’est un secret pour personne. Aux premiers rayons de soleil, le Belge se rue sur les terrasses. Avec le beau temps et la chaleur annoncée pour ce weekend, ils devraient être des milliers à profiter d’un bon repas ou d’un verre sur leur terrasse préférée. « Cette attirance des consommateurs pour les terrasses est d’ailleurs une excellente nouvelle pour les exploitants horeca », explique le SNI. « En effet, pour près de la moitié d’entre eux (46%), les terrasses représentent une source de revenus supplémentaires d’au moins 25%, voire de plus de 50% pour un établissement sur quatre ». C’est un des constats d’une enquête menée par le SNI auprès de quelque 250 exploitants horeca. « Ces revenus supplémentaires sont les bienvenus pour beaucoup de propriétaires d’établissements qui souffrent énormément des conséquences de l’inflation notamment et de la hausse des prix de l’énergie ». 

Toutefois, il faut garder plusieurs facteurs à l’œil. Si la très grande majorité des établissements possèdent une terrasse, pour 3 sur 10 une terrasse établie en voie publique reste toujours nécessaire. « Malheureusement, beaucoup de communes ont repris leur (mauvaise) habitude précovid et font à nouveau payer ces emplacements via des redevances. C’est un mauvais calcul de leur part. L’horeca est un secteur qui génère de l’emploi local non délocalisable et qui est source de lien social avec d’autres secteurs économiques ».

L’emploi reste l’autre problème des exploitants horeca en ces temps de terrasses. « Si les deux tiers des employeurs ont déjà pu reprendre l’ensemble de leur personnel avant l’ouverture des terrasses, quelque 50% craignent de ne pas en trouver suffisamment pour pouvoir servir à la fois en salle et en terrasse ». 

Enfin, le SNI s’est aussi penché sur la question du chauffage des terrasses. « Les exploitants horeca vont faire le choix de marier économie et écologie. Ils sont en effet plus de 7 sur 10 (71%) à privilégier les couvertures pour leurs clients. Si les chauffages au gaz ou aux infrarouges existent toujours, leur utilisation va clairement decrescendo par souci écologique d’un côté mais de l’autre, évidemment, par souci économique également, en raison de l’explosion des coûts de l’énergie ».

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