Bruxelles- le 16 septembre 2022 – Le SNI reste perplexe après la conférence de presse du gouvernement fédéral expliquant les décisions prises par le kern. « C’est une bonne chose que l'on travaille enfin sur des mesures spécifiques pour les indépendants et les PME, mais cela ne va pas assez loin. Cela ne résout pas le problème de l'énergie pour les indépendants et les entreprises. Ce paquet n'est qu'un palliatif temporaire qui ne compense pas la hausse vertigineuse des factures ».
Il y aura donc un report du paiement des charges et des cotisations de sécurité sociale, ainsi qu'un allongement des délais de paiement. Sur le plan fiscal, la réduction des droits d'accises pour la première tranche de consommation de gaz et d'électricité au minimum européen est remarquable. Le droit passerelle pour les indépendants qui sont contraints de mettre la clé sous la porte était un must. « Ce sont toutes de bonnes intentions, mais cela ne va pas assez loin. Ce sont surtout des mesures qui sont des resucées de la crise du corona. Aujourd'hui, nous sommes confrontés à un problème totalement différent, qui nécessite des mesures ad hoc : régionales, nationales et européennes. Nous restons encore sur notre faim. La peur et l'incertitude de nos indépendants ne va pas s’estomper avec ce paquet ».
« Nous sommes convaincus que la proposition que nous portons depuis des mois, à savoir un tarif social pour les indépendants, est une étape très importante pour tirer les entrepreneurs de leur misère. Ils n'arrivent déjà pas à s’en sortir aujourd’hui et le pire est encore à venir. Nous suivrons également avec une attention particulière ce que fera le niveau régional. Là aussi, des mesures pertinentes et ciblées doivent maintenant être prises et nous n'en avons encore rien vu, malgré de belles promesses. Nous n'avons pas l'impression que les politiciens de ce pays réalisent à quel point ces factures énergétiques sont problématiques. C'est une nouvelle gifle pour les indépendants, qui étaient déjà aux prises avec des matières premières chères, des problèmes de personnel et l'indexation des salaires à venir ».