Bruxelles, le 14 décembre 2021 – L’horeca ne peut se permettre d’attendre la décision du Codeco du 22 décembre pour savoir s’il pourra ouvrir plus tard pour les réveillons de Noël et du Nouvel-An. « Il faut prendre une décision beaucoup plus rapidement », martèle le SNI. « Prendre une telle décision à peine deux jours avant le 24 serait un non-sens absolu. Comment voulez-vous que les exploitants puissent se préparer dans de bonnes conditions ? Il serait impossible de connaître le nombre de couverts et donc de savoir quelle quantité de nourriture commander ou de personnel nécessaire ». Le SNI demande donc une communication claire et plus rapide de la part des autorités : « Les entrepreneurs ont besoin de certitudes, on ne peut pas les laisser dans le flou ».
Les réveillons de Noël et de Nouvel-An constituent généralement deux moments importants dans l’année pour nombre d’exploitants horeca. Or, à dix jours de celui de Noël, ils restent toujours dans l’expectative. « Ils sont pour l’instant autorisés à ouvrir jusque 23 heures mais ils ne peuvent se permettre d’attendre le Codeco du 22 décembre pour savoir s’ils pourront ouvrir plus tard pour que les clients puissent fêter les douze coups de minuit ».
Le SNI réclame donc une décision beaucoup plus rapide de la part des autorités. Le SNI est évidemment demandeur d’une extension au-delà de 23 heures. « La première partie du mois de décembre est pour beaucoup de patrons horeca un creux. Il ne faut par ailleurs pas oublier que le creux de cette année est encore renforcé par les restrictions, le CST et le télétravail. La grosse période des fêtes leur permet d’habitude de générer du chiffre d’affaires. Ils ont donc besoin de ces deux réveillons pour leur trésorerie ».
Cependant, pour le SNI, décider d’une éventuelle prolongation des heures d’ouverture à peine deux jours avant le réveillon de Noël serait un non-sens absolu. « La clientèle doit aussi pouvoir prendre sa décision à l'avance ; on ne décide pas d'un réveillon 2 jours à l'avance. Le consommateur ne va pas ne rien prévoir jusqu'au 22 décembre pour ensuite décider. Comment voulez-vous que les exploitants puissent se préparer dans de bonnes conditions ? Il serait impossible de connaître le nombre de couverts et donc de savoir quelle quantité de nourriture commander ou le personnel nécessaire en salle et en cuisine. La décision, dans un sens comme dans l’autre, doit être impérativement plus rapide ».
Le SNI exige donc des autorités une communication claire. « Pour un entrepreneur, il n’y a rien de plus préjudiciable que l’incertitude. On ne peut les laisser plus longtemps dans le flou. Retarder cette décision serait en outre manquer de respect aux exploitants horeca ».
Le SNI demande enfin que le gouvernement fédéral revoie à la hausse la somme allouée pour financer le paiement des primes de fin d’année et qu’il revienne sur sa décision de ne pas remettre en application le taux réduit de TVA à 6%. « Ces deux mesures sont essentielles pour la trésorerie des établissements horeca ».