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Archives de presse

« Des mesures complexes, mais au moins, aucun secteur ne doit fermer »

Bruxelles, le 17 novembre 2021 – le SNI estime que des mesures très (trop) poussées ont été  prises pour les cafés, les dancings et concernant le télétravail, mais comprend que des mesures strictes devaient être prises pour réduire le nombre d'infections. « La priorité était de ne fermer aucun secteur, mais nous craignons un impact économique important sur certains secteurs comme l’horeca et les discothèques. Qu'y aura-t-il en retour ? Quatre jours de télétravail, c'est aussi très strict. Nous nous posons par ailleurs des questions sur l’organisation de ce télétravail et de plus, l'impact négatif sur l'implication du personnel sera à nouveau conséquent », prévient le SNI. 

Mercredi, le Comité de concertation a pris de nombreuses mesures pour tenter de réduire la propagation de l’épidémie. C’était nécessaire mais les mesures vont très loin. Pensons notamment aux quatre jours de télétravail  obligatoires jusqu'au 12 décembre et puis un retour à trois jours. « Nous nous posons par ailleurs des questions sur l’organisation de ce télétravail et de plus, l'impact négatif sur l'implication du personnel sera à nouveau conséquent », explique le SNI.
Il a été décidé que nous devrons bientôt à nouveau porter un masque l’horeca. Et cela quand on entre dans l’établissement, quand on se déplace et qu’on va aux toilettes. « Ca va à nouveau très loin et c’est décourageant. Les exploitants horeca devront agir encore davantage comme des policiers. Ce n'est pas leur travail. Le plaisir d'aller dans les bars aura complètement disparu et le secteur le ressentira."
Mais que dire des dancings ? Leur fonctionnement et leur organisation deviendront plus difficiles et presque impossibles. On ne pourra plus rentrer dans discothèque qu'avec un CST et un masque. Le masque peut être retiré si vous effectuez un test rapide supplémentaire. « Cela va devenir un ingérable sur le plan organisationnel pour les propriétaires », prévient le SNI. « Le fait que les dancings soient désormais soumis à un travail supplémentaire par le biais d'un test rapide et l'obligation de porter un masque rend l'expérience encore moins agréable et crée beaucoup de travail supplémentaire à l'entrée. Nous ne cessons de répéter qu'un plan beaucoup plus solide est nécessaire pour s'attaquer aux sources de contamination. Notre enquête prouve également que l'obligation d'un CST n'est pas une mesure positive, mais qu’il souvent comme conséquence une grande perte de chiffre d'affaires ».

Le CST lui-même s'avère n'être qu'une goutte d'eau dans l'océan, car les craintes de nombreux propriétaires dans l’horeca, le loisirs et le sport se révèlent malheureusement être une réalité : le CST a un effet négatif sur le chiffre d'affaires. Deux semaines après l'introduction du CST en Flandre et en Wallonie et un mois après son introduction à Bruxelles, les résultats nationaux sont négatifs pour les secteurs concernés. Deux tiers des personnes concernées connaissent une baisse du chiffre d'affaires. C'est l'une des conclusions d'une enquête menée par le SNI en collaboration avec Horeca Bruxelles et la Fédération du Loisir, auprès d'environ 250 établissement. « Malheureusement, pour environ 30% des personnes interrogées, la perte est supérieure à 20%. L’horeca bruxellois a été le plus durement touché ».

« Nous trouvons donc les nouvelles mesures sévères, mais surtout très complexes et représentant beaucoup de travail supplémentaire pour de nombreux indépendants. Nous nous attendions à un plan plus solide qui s'attaquerait aux vrais foyers de contamination. De nombreuses mesures actuelles nous semblent plus symboliques qu'efficaces. Un CST, par exemple, est préjudiciable au chiffre d'affaires. Mais au moins aucun secteur n'est fermé. C'était notre principale demande ».

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