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Archives de presse

En échec ! Les indépendants jugent durement les politiques de mobilité en Belgique

Bruxelles, le 18 septembre 2025 - Insuffisant, c’est la note que donnent les indépendants aux politiques de mobilité en Belgique, selon une enquête du SNI. Les indépendants pointent notamment les travaux incessants, la réduction des places de parking ou des transports en commun déficients qui rendent la mobilité difficile. Les indépendants et leurs salariés ont recours à la voiture (privée ou de société) comme moyen de transport numéro 1 mais restent aujourd’hui très peu informés sur le budget mobilité.

En cette semaine de la Mobilité, le SNI a procédé à un coup de sonde auprès de plus de 3000 de ses membres. Les indépendants et dirigeants de PME jugent très sévèrement les politiques de mobilité en Belgique. « À l’échelle du pays, plus de la moitié, et même plus de 7 sur 10 du côté francophone, donnent moins de 5/10. Sans surprise, le mauvais état des routes et la durée des travaux figurent en tête de liste des problèmes relevés », explique le SNI. 

« Les problèmes de mobilité ne sont par ailleurs pas rares », poursuit le SNI « un tiers des entrepreneurs néerlandophones et presque 40% des francophones y sont confrontés tous les jours ! ». Cela a d’ailleurs des conséquences importantes sur l’activité des indépendants et des patrons de PME mais aussi sur le travail de leurs salariés : « Retard sur le lieu de travail ou chez le client. Or, on le sait : ‘le temps, c’est de l’argent’. Citons également les difficultés voire l’impossibilité de trouver aisément une place de stationnement et, dans les cas les plus graves, des dégâts ou pire encore, des accidents dus au mauvais état de la voirie ».

Les entrepreneurs...

Et les modes de transport ? La voiture reste de très loin le moyen de transport privilégié par quelque 75% des répondants. « La voiture de société est citée en premier lieu par plus d’un entrepreneur sur deux (53% des francophones et 55% des néerlandophones) devant la voiture privée ».
En ce qui concerne l’utilisation du vélo ou de la trottinette, la différence est marquée entre les régions : près de 15% des entrepreneurs du Nord du pays y ont recours contre à peine 3% des francophones. « L’aspect culturel mais aussi la qualité de l’infrastructure existante expliquent clairement ce fossé ». 

...et leurs salariés

En ce qui concerne les salariés, la voiture reste, là aussi, la reine à la différence près qu’ici c’est la voiture privée qui vient en tête devant le véhicule de société. « Les transports en commun sont très peu utilisés. A peine 1 salarié sur 10. Une partie de l’explication est que le tissu PME n’est pas seulement localisé dans les grandes villes et que les zones rurales sont beaucoup moins bien desservies ».

Enfin, le budget mobilité reste très peu connu des patrons de PME. « Seul 1 sur 5 côté francophone et environ 40% du côté flamand » Or, le gouvernement fédéral a décidé que, dès le 1er janvier, les employeurs devront le proposer à chaque travailleur disposant d’une voiture de société (ou y ayant droit). « Les employeurs n’y sont dans l’absolu pas réticents quand ils sont au courant de son existence mais il y a un très gros travail d’information à faire de la part des autorités avant la fin de l’année », conclut le SNI.

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