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Communiqués de presse

Des fraudes sur l’affichage des soldes ? Que le SPF Economie fasse une distinction claire entre les réalités du commerce

Bruxelles, le 05 janvier 2024 - La période des soldes vient de débuter, mais selon le SPF Economie, le consommateur devrait se méfier car une remise sur quatre serait fausse. Le SNI s’insurge et rappelle que le commerce recouvre des réalités très différentes : indépendants, grandes chaines et  e-commerces. « Pour ne pas jeter l’opprobre sur tout un secteur, nous demandons que le SPF Economie soit plus transparent et fasse une réelle distinction entre ces différentes catégories dans ses rapports ».

La période des soldes d’hiver vient de démarrer. Selon le SPF Economie, le consommateur devrait toutefois se montrer prudent et méfiant. En effet, les derniers chiffres de l'Inspection économique prouveraient qu’une remise sur quatre serait fausse durant les soldes.
Le SNI rappelle toutefois que « la période des soldes est la plus réglementée sur le plan légal en comparaison avec toutes les autres périodes de promotion et de réduction de prix ». En effet, depuis mai 2022, pour toute annonce de rabais, les vendeurs doivent notamment mentionner à la fois le pourcentage de la remise et le prix de référence auquel il s’applique. Il s’agit du prix le plus bas qu’ils ont pratiqué pour cet article au cours des 30 derniers jours.

Pourtant, selon les contrôles effectués par le SPF Economie, un certain nombre de commerçants trichent encore avec les pourcentages de remises. Le SNI s’insurge et  ne veut pas que l’on jette ainsi l'opprobre sur un secteur qui regroupe des réalités très différentes : commerce indépendant, grandes chaînes et e-commerce, notamment via des plateformes internationales. Il estime que l’immense majorité de cette triche n’est pas le fait des détaillants. « Un petit commerçant connaît en effet sa clientèle qu’il essaye de fidéliser. Inversement, celle-ci connait souvent aussi les prix généralement pratiqués par le détaillant. Il n’est donc vraiment pas dans son intérêt de tricher avec les prix et donc de briser un lien de confiance. Ce n’est pas vraiment le cas dans les grandes chaînes et surtout dans l’e-commerce où le consommateur est un parfait inconnu ».

Le SNI reconnait que des fraudes sont toujours possibles mais, pour lever toute ambiguïté, demande au SPF Economie de fournir des rapports plus précis et donc plus transparents. « Nous aimerions que l’inspection économique, sans citer les marques, fasse un compte rendu de qui sont les commerces qui trichent et voir si ce sont des commerces indépendants, des commerces de chaînes ou de l’e-commerce », conclut le SNI.

« 1 commerçant sur 5 commencera les soldes d’hiver avec 50% de réduction »

Bruxelles, le  29 décembre 2023 - De nombreux commerçants lanceront les soldes d’hiver avec des démarques  importantes. Plus de quatre détaillants sur cinq (85 %) commenceront avec une remise de 30% ou plus. Pour 1 sur 5 (22%), il s'agira même de remises immédiates de 50%. « Cela se comprend aisément car, selon notre enquête, quelque 6 commerçants sur 10 disposent encore de 40% ou plus de leur stock ». Les commerçants semblent toutefois un peu plus optimistes que l’année dernière. «Seul 1 commerçant sur 10 (11%) craint une baisse des ventes d'au moins 20% par rapport à l'année dernière. « Il faut cependant rester très prudents. Les soldes d’hiver 2023 n’avaient déjà pas été un grand succès.» 

Le début des soldes d’hiver est fixé au 3 janvier. À quelques jours de ceux-ci, les stocks sont encore très élevés. Et qui dit stocks importants, dit réductions, elles aussi, importantes. De nombreux commerçants commencent donc ces soldes d'hiver par de fortes démarques. Plus de quatre commerçants sur cinq (85 %, contre 81 % l'année dernière) commenceront ainsi avec une remise de minimum 30 %. Pour 1 sur 5 (22%), il s'agira même de remises immédiates de 50%, bien que ce soit principalement dans les grandes chaînes. « Plus de 6 magasins sur 10 (63%) ont encore 40% ou plus de leurs produits dans les rayons ».

Les détaillants semblent toutefois légèrement plus optimistes pour ces soldes 2024 que pour ceux de l’année dernière. Ainsi, ‘seuls’ 11% d’entre eux s’attendent à constater une baisse de chiffres d’affaires d’au moins 20%. Ils étaient encore 23% l’année dernière à penser la même chose. » Le SNI reste cependant très prudent.  « En effet, les soldes d’hiver 2023 n’avaient déjà pas un grand cru, ce n'est guère porteur d'espoir. Il reste toujours à voir quelles seront les conditions météorologiques.»

« En outre, les consommateurs se rendent moins dans les magasins et cela a donc inévitablement des conséquences », souligne encore le SNI. « Il ne faut évidemment pas sous-estimer l'influence des achats en ligne, qui sont toujours en hausse ». Un point peut toutefois donner matière à se réjouir pour les commerçants. « Dans la même enquête, ils ont constaté une chasse aux promotions de la part des clients. Or, les soldes sont le moment précis où les consommateurs peuvent partir en quête de bonnes affaires ».

« Enfin, notre enquête a montré à nouveau l’attachement profond des commerçants pour les soldes d’hiver mais on continue à sentir pointer une demande de changements de leur part ». S’il n’y a pas encore de majorité pour demander un changement de dates, « l’envie se fait de plus en plus pressante de la part des commerçants et 45% d’entre eux verraient d’un bon œil les soldes d’hiver se tenir tout au long du mois de février ».

Le pouvoir d’achat influe sur le comportement des consommateurs

Bruxelles, le 26 décembre 2023 – La crainte pour son pouvoir d’achat a une influence certaine sur le comportement d’achat des consommateurs. C’est la conclusion principale d’une enquête du SNI auprès de quelque 200 commerces en cette période de fêtes. Ainsi, 9 commerçants sur 10 voient un changement de comportement, qui se traduit surtout par des montants d’achat moindres. « Les clients viennent également moins souvent dans les magasins ou étalent plus fortement leurs achats ». Le SNI voit également toujours en filigrane l’influence de l’ e-commerce

« Oui, les consommateurs adaptent leur comportement d’achat en raison de la crainte sur leur pouvoir d’achat ». C’est la conclusion principale et claire d’une enquête menée par le SNI en cette période de fêtes auprès de 212 commerçants. 86% d’entre eux voient ainsi un changement important de comportement de la part de la clientèle.

Cela se traduit notamment par des montants d’achat moindres. « C’est le principal changement constaté par les détaillants. Il est mentionné par près d’un tiers de nos répondants (32%) », explique le SNI. Autre phénomène inquiétant pour les commerçants, la baisse de fréquentation des magasins. « 29% voient moins de passage dans leur boutique ». En outre, les commerçants voient également une autre nouveauté, mentionnée par 12% des personnes interrogées : « De plus en plus de consommateurs achètent aujourd’hui prioritairement des promotions comme présents de fin d’année. C’était assez peu le cas auparavant. Le consommateur ne regardait en général pas au prix. » Le SNI y voit toutefois une possibilité d’optimisme pour les soldes qui restent toujours attractifs pour ces consommateurs en chasse aux bonnes affaires.

Il ne faut pas par ailleurs sous-estimer l’impact d’une autre tendance de fond : « Une bonne partie des consommateurs achètent, de manière générale, moins ». 24% des répondants le constatent. « C’est un changement qui s’inscrit dans une vision sociétale globale plus durable », poursuit le SNI.
Le SNI mentionne encore deux éléments importants. « Les commerçants remarquent que les consommateurs étalent davantage leurs achats. Alors qu’il y a quelques années, les achats de fin d’année étaient concentrés sur deux ou maximum trois semaines, les consommateurs commencent désormais leurs achats dès la mi-novembre. Il est clair qu’il y a, à cet égard, un effet Black Friday ».

Enfin, le SNI voit toujours en filigrane l’influence de l’e-commerce sur ces résultats. « Les résultats des ventes en ligne continuent d’augmenter. Il est évident que cela influe sur le comportement d’achat du consommateur. Ce qu’il dépense sur le web, il ne peut le dépenser en magasin physique. Il est par ailleurs également très fortement influencé par les promotions et remises quasi permanentes faites sur le net et notamment par les grandes plateformes. Les ‘petits’ commerçants n’ont malheureusement pas cette possibilité s’ils veulent garder la tête hors de l’eau », conclut le SNI.

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